question 10 again
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question 10 again
Comment définir la sélection dans l’évolution d’une population? Comment la calculer? Quel est l’effet de la sélection au niveau de la structure génotypique et allélique d’une population?
Sélection naturelle : 3 principes ; Si ces 3 éléments ne sont pas présents simultanément, pas d’évolution des populations
1) Principe de variation : il faut une diversité individuelle au sein d’une population, un polymorphisme se manifestant au niveau morphologique, physiologique et comportemental
2) Principe de l’hérédité : il faut que des caractères se transmettent d’une génération à l’autre, il y a donc constitution de descendances ressemblant d’avantage à leurs parents qu’à des individus non apparentés
3) Principe de sélection : certains individus ou types d’individus réussissent mieux que d’autres à s’adapter, survivre, à se reproduire dans un milieu donné
Il y a sélection quand il y a contribution inégale des individus d’une population à la transmission des gènes d’une génération à l’autre. La sélection reflète l’influence de facteurs génétiques sur la fécondité et la viabilité (reproduction différentielle non aléatoire des génotypes, fitness)
La sélection intervient si :
-le génotype de l’individu influence le nombre de gamètes
-le génotype du gamète (=génotype donneur) influence la probabilité de participation du gamète à la fécondation
-le génotype du zygote influence le développement d’un adulte apte à la reproduction
L’intensité de la sélection est mesurée par « s », = coefficient de sélection= diminution proportionnelle de la contribution gamétique d’un génotype par rapport à celle(s) d’un autre, d’autre(s) génotypes plus favorables.
La vitesse d’évolution des fréquences dépend des fréquences initiales et de « s ».
La sélection naturelle peut avoir 3 modes d’action :
1) sélection directionnelle : lié à la présence d’un facteur du milieu (par exple un pathogène)
2) sélection stabilisatrice ou convergente : survie des individus présentant des phénotypes médians
3) sélection divergente : meilleure aptitude des individus extrêmes (sur courbe de Gauss)
Impact de la sélection sur la variation :
Valeur adaptative, sélective du génotype=aptitude relative=fitness= probabilité de survie et de reproduction distinguant chaque individu d’une population (suite à des évènements fortuits). C’est le reflet de la relation entre phénotype et le milieu. Elle est représentée par une moyenne calculée à partir du comportement de chaque individu d’un génotype pour des classes d’individus.
Elle peut dépendre soit de la relation physique de l’individu avec son environnement, soit de la fréquence du génotype dans le cas d’interactions entre individus (la valeur adaptative d’un génotype augmente avec sa fréquence dans la population). L’allèle caractérisé par la valeur adaptative moyenne la plus élevée voit sa fréquence augmenter dans la population.
La sélection est un processus augmentant la valeur adaptative moyenne.
Conséquence génétique de la sélection :
-changement dirigés grâce à la sélection naturelle d’un génotype favorisé
-conséquence : homozygotie pour un locus particulier
-exception à cette tendance : valeur adaptative plus grande de l’hétérozygotie
è Polymorphisme équilibré !
Complexité du processus de sélection :
-interaction entre gènes
-sélection à des taux différents des allèles aux différents loci
-transmission d’allèles « neutres » de loci liés aux loci ciblés par la sélection
-rôle de la mutation et de la migration dans la réintroduction de mutants récessifs défavorables
-changement de la valeur adaptative d’un allèle « défavorable »en fonction de modification du milieu
Sélection naturelle : 3 principes ; Si ces 3 éléments ne sont pas présents simultanément, pas d’évolution des populations
1) Principe de variation : il faut une diversité individuelle au sein d’une population, un polymorphisme se manifestant au niveau morphologique, physiologique et comportemental
2) Principe de l’hérédité : il faut que des caractères se transmettent d’une génération à l’autre, il y a donc constitution de descendances ressemblant d’avantage à leurs parents qu’à des individus non apparentés
3) Principe de sélection : certains individus ou types d’individus réussissent mieux que d’autres à s’adapter, survivre, à se reproduire dans un milieu donné
Il y a sélection quand il y a contribution inégale des individus d’une population à la transmission des gènes d’une génération à l’autre. La sélection reflète l’influence de facteurs génétiques sur la fécondité et la viabilité (reproduction différentielle non aléatoire des génotypes, fitness)
La sélection intervient si :
-le génotype de l’individu influence le nombre de gamètes
-le génotype du gamète (=génotype donneur) influence la probabilité de participation du gamète à la fécondation
-le génotype du zygote influence le développement d’un adulte apte à la reproduction
L’intensité de la sélection est mesurée par « s », = coefficient de sélection= diminution proportionnelle de la contribution gamétique d’un génotype par rapport à celle(s) d’un autre, d’autre(s) génotypes plus favorables.
La vitesse d’évolution des fréquences dépend des fréquences initiales et de « s ».
La sélection naturelle peut avoir 3 modes d’action :
1) sélection directionnelle : lié à la présence d’un facteur du milieu (par exple un pathogène)
2) sélection stabilisatrice ou convergente : survie des individus présentant des phénotypes médians
3) sélection divergente : meilleure aptitude des individus extrêmes (sur courbe de Gauss)
Impact de la sélection sur la variation :
Valeur adaptative, sélective du génotype=aptitude relative=fitness= probabilité de survie et de reproduction distinguant chaque individu d’une population (suite à des évènements fortuits). C’est le reflet de la relation entre phénotype et le milieu. Elle est représentée par une moyenne calculée à partir du comportement de chaque individu d’un génotype pour des classes d’individus.
Elle peut dépendre soit de la relation physique de l’individu avec son environnement, soit de la fréquence du génotype dans le cas d’interactions entre individus (la valeur adaptative d’un génotype augmente avec sa fréquence dans la population). L’allèle caractérisé par la valeur adaptative moyenne la plus élevée voit sa fréquence augmenter dans la population.
La sélection est un processus augmentant la valeur adaptative moyenne.
Conséquence génétique de la sélection :
-changement dirigés grâce à la sélection naturelle d’un génotype favorisé
-conséquence : homozygotie pour un locus particulier
-exception à cette tendance : valeur adaptative plus grande de l’hétérozygotie
è Polymorphisme équilibré !
Complexité du processus de sélection :
-interaction entre gènes
-sélection à des taux différents des allèles aux différents loci
-transmission d’allèles « neutres » de loci liés aux loci ciblés par la sélection
-rôle de la mutation et de la migration dans la réintroduction de mutants récessifs défavorables
-changement de la valeur adaptative d’un allèle « défavorable »en fonction de modification du milieu
Romain50- Invité
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