question 9
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question 9
Question 9 : Pourquoi est-il difficile d'éliminer un allèle délétère dans une population si ce dernier se caractérise par une fréquence très basse.
La consanguinité correspond à des croisements entre individus apparentés. Sa conséquence principale est la diminution du taus d'hétérozygotie par rapport aux proportions attendues.
Ses effets dépendent des systèmes de reproduction des organismes. Cependant, chez la plupart des espèces la consanguinité est délétère. La plupart de ses effets néfastes sont dus à des allèles récessifs rares qui en d'autres circonstances ne se retrouvent quasiment jamais à l'état homozygote.
La consanguinité a toujours pour effet d'augmenter les fréquences des homozygotes pour les allèles rares, souvent particulièrement délétère.
F=0,062(1/16) pour des croisements entre cousins germains(forme la plus courante).
Par conséquent la fréquence des homozygotes récessifs produits par appariement entre cousins germains est q2(1-0,062) + q(0,062)
RQ: q2= q au carré
Les effets des appariements entre cousins germains sur l'augmentation de la fréquence des homozygotes pour des allèles rares dans leur descendance nous indique que :
Au plus l'allèle récessif est rare (sa fréquences est basse), au plus la proportion d'individus affectés issus d'appariements entre cousins germains est élevée.
En conclusion:
Il est difficile d'éliminer un allèle délétère à fréquence très basse d'une population car les descendants affectés seront d'autant plus nombreux que cette fréquence est basse.
RQ: graphique p29 ( fig 14,22)de XIV Génétique des populations et Evolution
La consanguinité correspond à des croisements entre individus apparentés. Sa conséquence principale est la diminution du taus d'hétérozygotie par rapport aux proportions attendues.
Ses effets dépendent des systèmes de reproduction des organismes. Cependant, chez la plupart des espèces la consanguinité est délétère. La plupart de ses effets néfastes sont dus à des allèles récessifs rares qui en d'autres circonstances ne se retrouvent quasiment jamais à l'état homozygote.
La consanguinité a toujours pour effet d'augmenter les fréquences des homozygotes pour les allèles rares, souvent particulièrement délétère.
F=0,062(1/16) pour des croisements entre cousins germains(forme la plus courante).
Par conséquent la fréquence des homozygotes récessifs produits par appariement entre cousins germains est q2(1-0,062) + q(0,062)
RQ: q2= q au carré
Les effets des appariements entre cousins germains sur l'augmentation de la fréquence des homozygotes pour des allèles rares dans leur descendance nous indique que :
Au plus l'allèle récessif est rare (sa fréquences est basse), au plus la proportion d'individus affectés issus d'appariements entre cousins germains est élevée.
En conclusion:
Il est difficile d'éliminer un allèle délétère à fréquence très basse d'une population car les descendants affectés seront d'autant plus nombreux que cette fréquence est basse.
RQ: graphique p29 ( fig 14,22)de XIV Génétique des populations et Evolution
Céline D- Invité
Re: question 9
Je pense que la réponse est nettement plus simple...
Une allèle délétère= allèle provoquant des ennuis de santé voir la mort.
Si cet allèle est rare et récessif, il ne sera exprimé et donc dangereux que à l'état homozygote. Or pour qu'il disparaisse, il faudrait qu'il soit exprimé chez tous les individus qui l'ont dans leur génotype puisqu'il provoquera leur mort et donc sa non retransmission. Or ce n'est le cas que si il y a une consanguinité parfaite (uniquement des homozygotes). La raison est donc finalement que cet allèle est difficile à éliminer car il se maintient dans une population grande population peu de consanguinité) parmi les hétérozygotes.
Voilà deux trois précisions utiles il me semble.
Une allèle délétère= allèle provoquant des ennuis de santé voir la mort.
Si cet allèle est rare et récessif, il ne sera exprimé et donc dangereux que à l'état homozygote. Or pour qu'il disparaisse, il faudrait qu'il soit exprimé chez tous les individus qui l'ont dans leur génotype puisqu'il provoquera leur mort et donc sa non retransmission. Or ce n'est le cas que si il y a une consanguinité parfaite (uniquement des homozygotes). La raison est donc finalement que cet allèle est difficile à éliminer car il se maintient dans une population grande population peu de consanguinité) parmi les hétérozygotes.
Voilà deux trois précisions utiles il me semble.
Louis- Messages : 10
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