Question 35
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Question 35
Question 35
Que signifient
dominance partielle et dominance totale? Comment définir la co-dominance et la
surdominance ?
MENDEL a basé ses croisements sur des caractères à dominance complète ou absolue et la
dominance se manifeste dans le phénotype de l’hétérozygote (AA = Aa). Le produit de l’allèle actif(dominant) est synthétisé dans les cellules de l’hétérozygote en quantité suffisante pour exprimer le caractère allélomorphe. L’apparition d’un phénotype intermédiaire chez
l’hétérozygote introduit le concept de dominance incomplète ou partielle. Le
produit est synthétisé en quantité insuffisante.Ce concept peut
s’appliquer pour une paire ou deux paires géniques. Par exemple chez les «
belles de nuit » (Myrabilis), on observe les phénotypes suivants :
- pétales rouges x pétales blancs
donne F1 pétales roses.
- F2 on a ¼ pétales rouges1 C1C1,
½ pétales roses 2 C1C2 ,
¼ pétales blancs 1 C2C2.
La position précise de l’hétérozygote sur une échelle de mesure du phénotype permet de définir plusieurs types de relations de dominance.
Par exemple,le phénotype de l’hétérozygote est aussi la clé du phénomène de codominance. La codominance est l’expression totale des allèles alternatifs d’un sujet hétérozygote, elle exprime une relation entre deux ou plusieurs allèles ; cette relation se manifeste par
la présence dans le phénotype de l’individu hétérozygote des produits de chacun des deux
allèles. En effet, l’hétérozygote exprime à la fois le phénotype des deux homozygotes. La codominance exprime d’une certaine façon qu’il n’y a pas de dominance du tout. Un bon exemple est donné par la paire de gènes des groupes sanguins M-N. Trois groupes sanguins
sont représentés M, N et MN et ils sont déterminés respectivement par les phénotypes LMLM ,LNLN et LMLN . Les groupes sanguins sont en fait déterminés par la présence d’un antigène
(composé lipido-protéique) à la surface des globules rouges. Les 2 antigènes M et N peuvent
être présents isolément ou simultanément sur les hématies. Des individus du génotype LMLN
ont les deux antigènes. Cet exemple démontre comment l’hétérozygote peut exprimer les 2
phénotypes
Dans les rapports de dominance, on peut aussi avoir une autre situation : la superdominance, si l’expression d’un caractère est optimale pour un seul allèle dominant.Cette superdominance s’exprime chez le phénotype des individus hétérozygotes par unevaleur supérieure à celle observée chez les phénotypes homozygotes dont il dérive. La superdominance est observée dans l’hybride entre deux parents génétiquement éloignés. Ellepeut être la propriété d’un ensemble de loci, qui provient de géniteurs sans liens de parenté.
Quelques remarques à propos de la dominance:
· Si le caractère est mesurable – en supposant que ce caractère est monogénique et gouverné par un allèle dominant et un allèle récessif – on peut calculer un coefficient de dominance.
Comment ?
Valeur F1 -1/2 (val. P1 + val. P2)
Coefficient de dominance = ½ (val. P1-val.P2)
si coefficient = 1 alors dominance absolue
si coefficient < 1 ou 0 alors dominance partielle
! En cas de dominance partielle, il y a modification des proportions phénotypiques en F2.
Dominance absolue pour A et B : 9 / AB / 3 / Ab / 3 / aB / 1 / ab /
Dominance absolue pour A et partielle pour B : 3 /AB / 6 /ABb / 3 /Ab /1 / aB / 2 / aBb /1/
Que signifient
dominance partielle et dominance totale? Comment définir la co-dominance et la
surdominance ?
MENDEL a basé ses croisements sur des caractères à dominance complète ou absolue et la
dominance se manifeste dans le phénotype de l’hétérozygote (AA = Aa). Le produit de l’allèle actif(dominant) est synthétisé dans les cellules de l’hétérozygote en quantité suffisante pour exprimer le caractère allélomorphe. L’apparition d’un phénotype intermédiaire chez
l’hétérozygote introduit le concept de dominance incomplète ou partielle. Le
produit est synthétisé en quantité insuffisante.Ce concept peut
s’appliquer pour une paire ou deux paires géniques. Par exemple chez les «
belles de nuit » (Myrabilis), on observe les phénotypes suivants :
- pétales rouges x pétales blancs
donne F1 pétales roses.
- F2 on a ¼ pétales rouges1 C1C1,
½ pétales roses 2 C1C2 ,
¼ pétales blancs 1 C2C2.
La position précise de l’hétérozygote sur une échelle de mesure du phénotype permet de définir plusieurs types de relations de dominance.
Par exemple,le phénotype de l’hétérozygote est aussi la clé du phénomène de codominance. La codominance est l’expression totale des allèles alternatifs d’un sujet hétérozygote, elle exprime une relation entre deux ou plusieurs allèles ; cette relation se manifeste par
la présence dans le phénotype de l’individu hétérozygote des produits de chacun des deux
allèles. En effet, l’hétérozygote exprime à la fois le phénotype des deux homozygotes. La codominance exprime d’une certaine façon qu’il n’y a pas de dominance du tout. Un bon exemple est donné par la paire de gènes des groupes sanguins M-N. Trois groupes sanguins
sont représentés M, N et MN et ils sont déterminés respectivement par les phénotypes LMLM ,LNLN et LMLN . Les groupes sanguins sont en fait déterminés par la présence d’un antigène
(composé lipido-protéique) à la surface des globules rouges. Les 2 antigènes M et N peuvent
être présents isolément ou simultanément sur les hématies. Des individus du génotype LMLN
ont les deux antigènes. Cet exemple démontre comment l’hétérozygote peut exprimer les 2
phénotypes
Dans les rapports de dominance, on peut aussi avoir une autre situation : la superdominance, si l’expression d’un caractère est optimale pour un seul allèle dominant.Cette superdominance s’exprime chez le phénotype des individus hétérozygotes par unevaleur supérieure à celle observée chez les phénotypes homozygotes dont il dérive. La superdominance est observée dans l’hybride entre deux parents génétiquement éloignés. Ellepeut être la propriété d’un ensemble de loci, qui provient de géniteurs sans liens de parenté.
Quelques remarques à propos de la dominance:
· Si le caractère est mesurable – en supposant que ce caractère est monogénique et gouverné par un allèle dominant et un allèle récessif – on peut calculer un coefficient de dominance.
Comment ?
Valeur F1 -1/2 (val. P1 + val. P2)
Coefficient de dominance = ½ (val. P1-val.P2)
si coefficient = 1 alors dominance absolue
si coefficient < 1 ou 0 alors dominance partielle
! En cas de dominance partielle, il y a modification des proportions phénotypiques en F2.
Dominance absolue pour A et B : 9 / AB / 3 / Ab / 3 / aB / 1 / ab /
Dominance absolue pour A et partielle pour B : 3 /AB / 6 /ABb / 3 /Ab /1 / aB / 2 / aBb /1/
tibo- Invité
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